Allez les jeunes, bougez-vous !

Franchement, il y a des professions (ou des vocations) très difficiles à exercer.

Prenons pour exemple la vie d’un homme qui a vécu en Palestine il y a environ 2600 ans. Ses parents l’ont appelé Jérémie. Je trouve que c’est un prénom sympathique et actuellement il revient en force. Jérémie, celui dont la Bible parle abondamment, fut appelé très jeune à exercer sa profession de prophète.

Dans un premier temps, il s’opposa à la volonté de Dieu. Voici un extrait de leur dialogue :

Dieu : Avant de te former dans le ventre de ta mère, je te connaissais, je t’avais consacré, je t’avais désigné prophète pour les nations.

Jérémie : Ah ! Seigneur Eternel, je ne sais pas parler, car je suis trop jeune pour parler en public.

Dieu : Ne prétends pas que tu es trop jeune ; tu devras aller voir tous ceux à qui je t’enverrai et leur dire tout ce que je t’ordonnerai.

            Jérémie 1, v5-7

Et que s’est-il passé après ce dialogue ferme et sincère ?

La Bible nous relate de nombreux événements lors desquels Jérémie s’est exprimé avec vigueur pour dénoncer les incohérences et les nombreuses désobéissances du peuple d’Israël.

A plusieurs reprises, son ministère de prophète fut brutalement contesté. Et cela le découragea parfois à tel point qu’il aurait souhaité ne pas naître.

Aujourd’hui, les spécialistes parleraient de lui en disant qu’il était alors en pleine dépression. Pourtant il se releva chaque fois et continua de proclamer à tous qu’il était temps d’écouter Dieu et de le prendre au sérieux.

En relisant ces derniers jours des extraits du livre de Jérémie, je ne peux m’empêcher de penser que bien des jeunes devraient se lever pour dénoncer à leur tour les injustices, les honteux comportements de certaines personnes qui exploitent les faibles.

Et je dis à tous ces jeunes : Allez les jeunes, bougez-vous et prenez le risque d’être contestés, bousculés ! N’attendez pas d’être vieux pour crier bien fort qu’il est urgent de respecter les valeurs qui ont façonné et donné la stabilité à notre pays.

Bonne semaine!

Charles-André Geiser