Billet 02.18 – Prier ou critiquer

Non et non, je n’ai pas fait une faute de frappe pour le 2e mot de ce titre. J’ai bien écrit le mot « ou » et pas le mot « et ». C’est une toute petite différence qui fait toute la différence.

Je ne me souviens plus dans quel bouquin j’avais lu il y a quelque temps:

« Si tu te mets à prier pour un ennemi ou une personne qui t’est antipathique, tu cesseras presque inconsciemment à la critiquer ».

Bien sûr cela ne veut pas dire qu’en appliquant ce principe nous approuverons tout ce que fait ou dit cette personne.

Parfois en priant, nous recevrons la force de nous opposer fermement à toutes formes d’injustices, d’inégalités. Ce n’est pas incompatible. Le résultat final sera en droite ligne dans l’exaucement de nos prières pour ceux qui exercent l’autorité et nous pourrons vivre en paix entre nous.

Prier pour quelqu’un, c’est demander à Dieu de conduire cette personne dans la vérité, dans l’honnêteté, de la préserver de maladies, d’accidents, de mauvaises rencontres, de lui éviter de s’engager dans des projets qu’elle pourrait regretter. C’est aussi demander à Dieu de lui accorder la sagesse et le courage nécessaire pour exercer une influence positive sur les personnes ou les groupes qui lui font confiance.

Et j’observe que ceux qui appliquent cette façon de penser perdent l’envie de démolir ou salir la personne pour laquelle ils prient.

Je rêve d’une société, d’églises, de groupes sportifs, d’entreprises et de familles qui décideraient de prier au lieu de critiquer.

Savez-vous que la Bible, dans un texte qui date d’environ 2000 ans recommande ceci (c’est un conseil de l’apôtre Paul:

« Il faut prier pour les rois et tous ceux qui détiennent l’autorité, afin que nous puissions mener une vie tranquille, paisible, respectable, dans un parfait attachement à Dieu. Voilà ce qui est bon et agréable à Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les humains soient sauvés et parviennent à connaître la vérité » (1 Timothée 2, versets 2 à 4).

Ne souhaitons-nous pas vivre en paix dans nos villes et nos villages? Je viens de vous livrer un des secrets pour atteindre cet objectif.

Bonne semaine!

Charles-André Geiser