Billet 04.2018 – Dieu est fidèle

Invité à apporter une prédication dominicale dans une église que je n’avais pas visitée depuis plus de 30 ans, j’ai eu l’agréable surprise il y a quelques jours d’y rencontrer des amis que mon épouse et moi avions perdus de vue depuis longtemps.

Les années ont passé, certains d’entre eux ont vécu de dures épreuves. Néanmoins, ils étaient sereins, souriants, grisonnants et fidèles aux convictions qui avaient orienté leur vie depuis leur jeunesse. Je les ai écouté chanter, prier, se saluer amicalement, prendre des nouvelles les uns des autres. Et, détail important : ils n’étaient que la minorité des personnes présentes ce matin-là pour vivre ce culte. De jeunes couples, des adolescents complétaient cette assemblée. N’était-ce pas la preuve que le témoignage vécu et visible des anciens rassurait et motivait les générations suivantes ?

L’auteur du Psaume 92, sans doute âgé à ce moment-là, déclara il y a près de 2800 ans:

«  Ce que tu as fait, Seigneur, m’a réjoui, je crie ma joie pour ce que tu as réalisé. Seigneur, que tes actions sont grandioses et tes pensées profondes. Même en vieillissant, le fidèle porte encore des fruits, il reste plein de sève et de vie, preuve vivante que le Seigneur est juste et sans détour, lui, mon Rocher ».

Confier sa vie à Dieu, c’est génial. Il a promis de nous accompagner jusqu’à la fin de notre voyage terrestre. Dans un monde où tout semble instable, incertain, sans cesse soumis à de multiples bouleversements, combien il devient précieux de pouvoir se fonder personnellement sur un Dieu qui s’est engagé par cette parole : Je resterai le même jusqu’à votre vieillesse, je vous soutiendrai jusqu’à vos cheveux blancs. (Esaïe 46, verset 4).

Avons-nous des raisons valables pour nous priver d’un tel soutien ?

 

Bonne semaine!

Charles-André Geiser