Billet 04.2018 – Injustement crucifié

injustement crucifié Lorsque j’étais enfant, la projection d’un film retraçant l’histoire de Jésus-Christ m’avait profondément choqué et bouleversé. J’étais fou de joie en voyant des malades guéris, des démoniaques retrouver leur bon sens et leur liberté. Certaines paraboles, telles que celle de l’enfant prodigue à qui le père pardonnait lors de son retour à la maison ouvrait mon esprit sur la puissance de l’amour de Dieu. Et l’histoire de la brebis perdue que son berger avait inlassablement recherchée et… retrouvée me révélait la patience et la persévérance de Dieu pour ramener dans son troupeau celui ou celle qui  s’en était éloigné pour diverses raisons.Et peu à peu, le film devenait angoissant. Jésus-Christ était arrêté, jugé et condamné à mourir sur une croix comme le pire des criminels alors qu’il n’avait commis aucun mal. Dans mon imagination d’enfant, j’espérais que subitement un miracle allait se produire et que Jésus-Christ allait échapper au supplice. Et lorsque finalement il mourut sur la croix, je trouvai cela horriblement injuste et incompréhensible.Quelques années plus tard, je compris enfin la raison de cette injustice.Jésus-Christ est mort sur une croix….. à ma place. Mes péchés méritaient que je sois éternellement séparé de Dieu. La mort du Christ fut le prix fixé par Dieu pour être libéré de la punition que je méritais. Par la foi j’acceptai la valeur du sacrifice de Jésus-Christ.Aujourd’hui, le récit de la crucifixion m’apporte une paix inexplicable et des certitudes que rien ni personne ne peut m’enlever.Six siècles avant cet événement unique dans l’histoire de l’humanité, le prophète Esaïe avait écrit:

Nous pensions que c’était Dieu qui le punissait ainsi, qui le frappait et l’humiliait. Pourtant il n’était blessé que du fait de nos crimes, il n’était accablé que par l’effet de nos propres torts. Il a subi notre punition, et nous sommes acquittés. Il a reçu les coupes, et nous sommes épargnés.   (Esaïe 53.4-5).

 

Fraternellement

Charles-André Geiser