Billet 05.2018 – La pensée de l’éternité  

De nombreux anthropologues reconnaissent que la pensée de l’éternité est universelle, sans distinction de race, de culture, de religion ou de développement.

Ils donnent ainsi raison au roi Salomon, auteur du livre de l’Ecclésiaste (un des 66 livres composant la Bible).

La date de rédaction de son texte se situe au plus tard vers 931 avant Jésus-Christ.

Il précise sa pensée de la manière suivante:

Dieu fait toute chose belle en son temps; même il a mis dans le coeur de l’homme la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. (Ecclésiaste 3, verset 11)

Le privilège m’a été donné de vivre plusieurs années sur un autre continent, dans une autre culture que la mienne. L’animisme y était bien ancré et cela influençait la manière de croire, de décider, d’interpréter le passé, le présent et l’avenir terrestre des gens, des animaux et des arbres. A de nombreuses reprises, mes interlocuteurs me confièrent sans hésitation leur conviction que la vie ne s’arrêtait pas lorsqu’un coeur cesse de battre. La pensée de l’éternité était fortement ancrée en eux. Cette conviction, qu’ils ne pouvaient expliquer, les tourmentait souvent. Etaient-ils prêts à entrer dans l’éternité ? En qui et en quoi allaient-ils se réincarner ? Ma joie était de pouvoir orienter leur regard vers Celui qui avait mis en eux la pensée de l’éternité.

Je ne peux m’empêcher de sourire lorsque j’entends ou lis qu’une personne se bat pendant des années pour affirmer son athéisme. S’il n’y a rien après la mort, pourquoi font-elles tant d’efforts pour en parler et y penser? N’est-ce pas l’aveu, parfois inconscient, qu’elles luttent contre une pensée qui taraude leur esprit ?

Dans un autre livre de la Bible, celui de la lettre aux Hébreux, nous découvrons cette perle:

Par sa mort, Jésus-Christ a pu écraser le diable qui détient la puissance de la mort, et délivrer ceux que la peur de la mort rendait esclaves durant leur vie entière (Hébreux 2, versets 14 et 15).

Un proverbe dont j’ignore l’origine dit ceci:

« lorsqu’un homme est prêt à mourir, il est prêt à vivre ! »

J’ai choisi d’accorder ma confiance à celui qui a vaincu la mort et qui a mis en moi la pensée de l’éternité. J’avoue franchement que cela me permet d’avancer sereinement vers l’éternité.

Je n’ai pas l’exclusivité de ce cadeau. Il suffit de le recevoir par la foi.

Bonne semaine!

Charles-André Geiser