Sans y être invité, je me suis rendu dernièrement à la rencontre hebdomadaire du soir d’un groupe de jeunes. Ils étaient une bonne quinzaine, âgés de 14 à 20 ans et après avoir pique niqué autour des tables d’une église, chanté quelques mélodies d’inspirations chrétiennes, ils désiraient redéfinir leurs objectifs.

Un leader avait préparé un questionnaire, un sondage destiné à faciliter les discussions et les échanges de points de vue entre eux.

J’étais impatient de découvrir discrètement ce qui les motivait pour se rencontrer ainsi au début de chaque week end.

Était-ce l’envie de manger ensemble, de chanter, de se confronter dans des jeux de société, de rencontrer des amis, d’aborder des thèmes proches de leurs préoccupations actuelles ? Oui, tout cela les passionait mais… surtout, et sans la pression d’adultes ou de parents, ils avaient une réelle envie de mieux connaître Dieu et la Bible. Le problème était donc de redéfinir le temps qu’ils accorderaient dans leurs prochaines rencontres pour satisfaire leur curiosité spirituelle.

Les échanges entre eux furent impressionnants de franchise. Mais ils se heurtaient à un problème apparemment insurmontable : comment en une soirée manger, chanter, jouer, partager des nouvelles, prier et ouvrir la Bible pour y découvrir des conseils et surtout partir à la découverte de Dieu.

J’ai quitté la séance avant la fin de celle-ci, convaincu qu’ils allaient devoir consacrer encore une ou deux soirées avant de trouver une solution satisfaisante.

Je suis rentré chez moi, perplexe et agréablement surpris par ce que je venais de voir et entendre. Des jeunes bien de chez nous cherchent à mieux connaître qui est Dieu et dans le prolongement ils désirent savoir en quoi cela va orienter leurs choix et les orientations de leur vie. Je suis confiant.

Il y a bien longtemps de cela, l’auteur du Psaume 119 s’est tourné vers Dieu en lui disant :

« Montre-moi, Seigneur, la voie que je dois suivre, et je m’y engagerai jusqu’au bout. Fais-moi suivre la voie que tu m’ordonnes, ce sera un plaisir pour moi ».

Et pourquoi n’imiterions-nous pas ces jeunes en reprenant à notre compte la prière du psalmiste ?

Bonne semaine!

Charles-André Geiser