Billet 12.17 – Les chauffeurs de bus

Rêvez-vous (ou cauchemardez-vous) d’être chauffeur de bus en hiver ? Franchement c’est une profession qui doit être difficile et périlleuse d’exercer dans cette période de l’année. J’admire ces hommes et ces femmes dont l’horaire exige d’être du matin au soir à la bonne minute au bon endroit.

Je n’ai actuellement qu’une petite voiture 4×4 à manœuvrer sur les routes et les rues glissantes. Je m’estime heureux lorsque j’arrive à destination sans accroc. Et lorsque je vois ces imposants bus suivre des trajectoires millimétriques pour éviter de s’enfoncer dans des tas de neiges ou éviter de percuter des voitures mal stationnées, je ne peux m’empêcher d’adresser un grand « Bravo ! » à ceux et celles qui les pilotent.

A ces difficultés s’ajoutent celles d’horaires irréguliers et de passagers parfois malhonnêtes ou carrément violents. Simple suggestion : ne devrions-nous pas les remercier ou leur adresser quelques mots ou gestes amicaux lorsqu’ils exercent leur profession ? L’autre jour, j’échangeais quelques mots avec un chauffeur de bus. Il m’avouait sa perplexité en voyant des piétons se lancer devant son lourd véhicule sans se soucier le moins du monde de la distance de freinage nécessaire pour arrêter celui-ci à temps.

La Bible nous enseigne de considérer ceux qui nous entourent comme supérieurs à nous-mêmes. Il est écrit

 : Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir inutile de briller, mais, avec humilité, considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes. (Philippiens 2, verset 3)

Je sais que ce n’est pas la tendance actuelle. Mais rien ne nous contraint d’ajuster notre comportement sur les tendances du jour. Chers chauffeurs de bus, sachez que votre travail est digne de notre respect et de notre admiration !

Bonne semaine!

Charles-André Geiser