Billet 08.17 – Demander deux choses à Dieu

Un des mes jeunes amis, dans la trentaine, introduit parfois dans ses prières une parole d’Agur. Cet homme réputé pour sa sagesse vivait probablement au temps du roi Salomon.

 » Je te demande deux choses, mon Dieu : Ne me les refuses pas avant que je meure! Eloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse. Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire, de peur que dans l’abondance, je ne te renie et ne dise: Qui est l’Eternel ?

Ou que dans la pauvreté, je ne dérobe et ne m’attaque au nom de mon Dieu: (Proverbes 30.8-9)

J’avoue ne pas encore avoir compris pourquoi tant de demandes n’en constituent que deux. J’en discerne cinq. N’hésitez pas à m’aider à comprendre.

Ce que je trouve de particulièrement fort dans cette prière, c’est l’honnêteté et l’humilité de celui qui s’adresse ainsi à Dieu.

Ne sommes-nous pas parfois tentés de demander l’abondance, persuadé que cela nous conduirait au bonheur et affermirait notre confiance en Dieu ?

Savoir se contenter de ce que l’on possède sans se comparer  à nos voisins, nos amis ou nos collègues procure une paix intérieure d’une très grande valeur.

Une grande pauvreté ou la richesse excessive  peuvent nous entraîner dans des actions ou des comportements regrettables.

Ne serait-il pas plus sage de souhaiter et demander à Dieu un niveau de vie équilibré ?

Charles-André Geiser