Lisez-vous des romans d’amour ? Rassurez-vous. Vous n’êtes pas sollicités par un institut de sondage pour révéler vos goûts littéraires.
Je constate toutefois que bien des femmes et… des hommes s’accordent des moments d’évasions mentales en dévorant des romans… d’amour! Certains lecteurs et lectrices ne l’avouent pas facilement, je me demande pourquoi. Nous pourrions en faire un passionnant sujet de dissertation, ne trouvez-vous pas ? Un éditeur spécialisé dans ce genre d’ouvrages avoue en vendre 4 exemplaires chaque seconde.
Dans le fond je ne suis pas surpris. Nous avons tous besoin d’être aimé. Et, malgré tout ce que l’on observe, nous avons besoin d’aimer.
Le message central de la Bible est, soulignons-le :
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique (Jésus-Christ) afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle.
On trouve ce texte fondamental dans l’Evangile de Jean, chapitre 3, verset 16.
Une des différences profondes entre le plaisir que peut procurer la lecture d’un roman d’amour et la lecture de la Bible est que Dieu ne veut pas nous faire rêver d’amour. Il a tout organisé pour que son amour envers nous transforme notre vie. Et cela par ricochet nous donne la joie et la force d’aimer. Et mieux encore, d’accepter le fait que nous pouvons être aimés malgré nos défauts et nos incohérences. Rêver que nous sommes aimés passionnément, avouons que ça fait du bien. Mais ce qui est encore mieux c’est d’être réellement aimés.
Alors pourquoi ne pas passer du rêve à la réalité ? C’est une question de choix. Traduit en langage théologique, on dit qu’il s’agit d’exercer notre libre-arbitre. Et la lecture d’un savoureux roman d’amour ne me semble pas incompatible avec une sérieuse lecture de la Bible. Un conseil toutefois : Commencez par l’Evangile de Jean, c’est bouleversant.
Bonne semaine!
Charles-André Geiser