Je me croyais fort
De retour à Chexbres, j’ai fait le fort, j’ai dit à ma femme que l’alcool ne m’intéressait plus. Je me croyais fort, très fort. J’étais sûr de pouvoir tenir le coup.
Cela n’a pas duré longtemps. J’ai repris le travail, et avec lui mes cocktails d’alcool et de médicaments. On m’a même retiré le permis. Mais rien n’y a fait. Je m’enfonçais de plus en plus. Je ne discernais bientôt plus rien. J’étais seul avec moi-même. Il n’y avait plus que moi, l’alcool et les médicaments. Plus rien n’existait autour de moi. Cela allait-il s’arrêter? Je n’en pouvais plus.