Pouvons-nous rendre un plus grand service à nos enfants et petits-enfants que de les encourager à prier ?
Non. La vie est jalonnée d’événements dramatiques, heureux, surprenants et enthousiasmants. Si nous observons attentivement comment ceux qui nous entourent surmontent, traversent, gèrent tout cela, nous devons admettre que les personnes qui ont pris dès leur enfance l’habitude de prier en toutes circonstances restent bien plus positives.
Il n’y a pas d’âge limite minimum ou maximum pour se tourner vers Dieu. Et je ne vois aucun passage de la Bible qui fixe un plafond aux nombres de demandes que l’on peu formuler dans nos prières.
Bien sûr, prier, ce n’est pas uniquement présenter des besoins à Dieu. C’est aussi et surtout lui exprimer notre reconnaissance et notre adoration.
Dans la cadre de mon ministère pastoral, j’ai le privilège de rencontrer des personnes d’âges et d’instruction très différents. Je constate que celles qui prient dans un esprit de reconnaissance et de foi avancent plus sereinement au fil des jours. Les épreuves de tous genres n’épargnent pas les chrétiens. Mais ceux qui placent en Dieu leur confiance semblent les mieux armés pour affronter les imprévus.
La Bible est très explicite à ce sujet: Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ. (Philippiens 4.v 6 et 7)
Prier n’est pas un moyen d’imposer à Dieu notre point de vue. C’est plutôt le moyen par excellence pour discerner comment vivre sans tourner en rond sur soi-même.
Alors n’hésitons pas à prier et à encourager nos amis et les membres de nos familles à utiliser sans réserve ce moyen de communication avec un Dieu qui nous aime.
Fraternellement
Charles-André Geiser