Parabole du riche et du pauvre Lazare Luc 16-19 à 31

« Il est dans le ciel un Dieu qui m’encourage et qui m’entraîne loin des bords. O toi, qui du plus haut de cette voûte ronde, d’un œil vaste et toujours en feux, sondes les moindres coins des choses de ce monde et perces les plus sombres lieux ; toi qui lis dans les cœurs de la famille humaine jusqu’au dessein le plus caché et qui vois que le mien par le vent de la haine n’est pas atteint et desséché ; Ô grand Dieu ! Sois pour moi ce que sont les étoiles pour le peuple des matelots ; que ton souffle puissant gonfle mes faibles voiles, pousse ma barque sur les flots ; écarte de mon front les ailes du vertige… dans le champ des flots amers, quelles que soient, hélas ! Les choses monstrueuses dont mon œil soit épouvanté, Oh, maintiens-moi toujours dans les routes de l’éternelle vérité » -Auguste Barbier, poète et nouvelliste 19èmesiècle.

F. Godet, commentant ce passage, écrivait que dans aucune autre parabole, Jésus n’a donné un nom aux personnages. En donnant ce nom, Lazare, abrégé dans le Talmud en « Leazar » ce qui signifie : « Dieu est mon aide », Jésus fait de cet homme le représentant des juifs indigents et pieux, ces « aniim » de l’AT qui supportent leur état de misère dans le calme de la confiance en Dieu, leur unique soutien. Continuer la lecture