Partage n°127

« Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat… Mais… L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! … Quoiqu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

Ces mots du Général de Gaulle lors de son intervention du 18 juin 1940 à la radio de Londres, sont très évocateurs. La résignation d’un gouvernement face à un ennemi plus fort qui s’impose peut ressembler à une mesure de sagesse, en l’absence d’une volonté de continuer à se battre coûte que coûte, à n’importe quel prix ! Pourquoi s’acharner et prendre un plus grand risque pour les populations civiles face à un ennemi impitoyable. Mais les compromis, voire une soumission, peuvent-ils réellement changer un ennemi en ami ? Non, nous le savons. Un rapport de forces peut inspirer de la crainte, et des attitudes serviles, mais ne crée jamais l’amitié et le respect véritable. La responsabilité des personnes en situation de gouvernement est énorme, et certaines décisions peuvent nous apparaître, surtout de loin, comme prises bien facilement…  Enfin, l’esprit de résistance, le désir d’aller jusqu’au bout face à un adversaire plus fort demande une force de caractère, une détermination, un sens du prix à payer qui ne se rencontre pas toujours.

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Billet 06.19 – Vœux

Le merveilleux chanteur et poète Jacques Brel exprimait en 1968 ces très belles paroles :« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque ».

Dans le livre du prophète Jérémie, Dieu prononce une bénédiction sur chacun de nous, et il nous dit : « Il y a de l’espérance pour ton avenir ».

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Billet 06.19 – Dramatique récit historique

Certains récits bibliques relatés dans l’Ancien Testament ont de quoi nous faire frissonner et surtout réfléchir. Un de ceux-ci, selon la lettre adressée aux chrétiens de Corinthe, est destiné à nous servir de leçon et d’avertissement.

Dans le livre des Nombres, aux chapitres 13 et 14es , il est écrit qu’après sa sortie miraculeuse de l’Egypte en l’an 1444 av.J.-C., le peuple d’Israël se trouva dans le désert. Ce n’était qu’un point de transit avant d’entrer dans le pays de Canaan. Afin de préparer stratégiquement cette nouvelle étape, douze espions adroitement choisis se rendirent au pays de Canaan. Ils revinrent au bout de 40 jours. Apportant la preuve concrète, en montrant d’excellents fruits, que le pays promis était riche et prospère, ils firent un rapport précis. Toutefois à un moment donné, ils se laissèrent aller à des commentaires extrêmement négatifs et partiellement fantaisistes. Ceux-ci découragèrent le peuple et déclenchèrent des vagues tumultueuses de murmures et de révoltes contre Moïse et deux des douze espions qui tentèrent de les calmer et leur faire voir la situation sous un angle positif. Ils élaborèrent même un plan pour retourner en Egypte, à l’endroit où ils avaient connu l’esclavage et des persécutions. Quelle folie ! Comment ce peuple choisi par Dieu pouvait-il oublier à ce point-là tous les miracles que Dieu avait accomplis pour eux dans les deux années qui venaient de passer ?

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