Billet 02.18 – La gestion des conflits

Je ne suis pas un spécialiste de la gestion des conflits. Mais cela ne m’a pas empêché à plusieurs reprises d’être sollicité pour participer à la gestion de conflits… dans le but de les résoudre.

Dans les entreprises, les ONG, les églises, les sociétés, les familles, les couples, surgissent des conflits qui maladroitement abordés ou négociés trop tard finissent hélas par provoquer parfois des ruptures, des coups, des blessures physiques ou psychiques.

Quelle joie immense on éprouve lorsque deux ennemis se réconcilient, se pardonnent mutuellement et le manifestent en se serrant la main ou plus romantiquement en s’embrassant passionnément. Il est conseillé d’avoir une caméra vidéo sous la main à cet instant là !

Mais quelle tristesse et déception lorsque tous nos efforts se terminent par un échec parfois irréversible.

Gérer des conflits est devenu aujourd’hui une profession respectable. Elle exige un savoir dans de nombreux domaines et des qualités humaines indispensables.

Mais dans le fond, tout serait tellement plus simple si dès l’origine d’un désaccord l’on prenait du temps pour se parler et surtout écouter chaque personne impliquée.

Dans un bref cours suivi sur le thème des conflits, j’ai appris qu’il y avait des degrés à prendre au sérieux lorsqu’une situation pourrait déclencher un conflit. On parle alors de l’escalade du conflit. J’ai déjà oublié certains détails. Mais j’ai compris qu’il était déconseillé d’espérer que le conflit potentiel se résolve de lui-même.

L’idéal bien sûr est de vivre nos rapports avec autrui de façon à éviter l’éclosion d’un conflit.

L’apôtre Paul, sans doute âgé et expérimenté à ce moment là écrivit à un jeune responsable d’église :

« N’adresse pas des reproches avec dureté à un vieillard, mais exhorte-le comme s’il était ton père. Traite les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères et les jeunes femmes comme des sœurs, avec une entière pureté » (1 Timothée 5, versets 1 à 3)

Ailleurs il est écrit :

 « Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable au Seigneur. Pères, n’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent (Colossiens 3, versets 20 et 21)

Je suis persuadé qu’en suivant ces recommandations tirées de la Bible, il est possible d’éviter des conflits. J’avoue qu’il m’a fallu des années pour intégrer ces principes dans ma vie et je ne suis pas au bout de mon apprentissage.

Bonne semaine!

Charles-André Geiser