Il paraît que certaines pierres, qui n’ont pas un aspect extraordinaire, ont toutefois une valeur inestimable.

Il est fortement conseillé, en certains endroits du monde, de ne pas ramasser une pierre et de la ramener dans son salon ou son jardin. Ce serait un vol pur et simple, sanctionné éventuellement par une peine de prison ou une forte amende. Nous voilà avertis !

Ces prochains mois, je me rendrai à plusieurs reprises dans le pays qui fut le berceau des Jeux Olympiques. Et là, les pierres doivent rester sur place selon les informations en ma possession. Mais, poussons cela à l’extrême, avec un peu d’humour. Et si une minuscule pierre se coince dans le profil d’une semelle de mes chaussures de sport et… que ce détail m’échappe jusqu’au passage de la douane ? Promis, je vais attentivement examiner les semelles de mes chaussures pour éviter de me retrouver à l’ombre ou dans la salle d’un tribunal !

Et si les pierres peuvent avoir une telle valeur, pourquoi la poussière n’aurait-elle pas aussi une réelle valeur ?

N’y a-t-il pas une dimension prophétique dans cette parole de Jésus-Christ adressée à ses messagers ? : « Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds » (Matthieu 10.14).

Je sais bien que cela faisait partie d’un rite de l’époque pratiqué par les juifs qui manifestaient ainsi leur dédain pour ceux qui ne pensaient pas comme eux.

Mais sans pousser le bouchon trop loin, rappelons que l’or peut aussi s’attacher à nos semelles sous forme de poussières. Et déplacer de l’or d’un pays à l’autre sans le déclarer à la douane, c’est plutôt risqué !

Je vous laisse imaginer d’autres scénarios.

Fraternellement

Charles-André Geiser