Depuis des milliers d’années, des secrets demeurent encore… secrets.
Certains d’entre eux, lorsqu’ils seront mis en lumière nous réjouiront et apporteront des réponses captivantes. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les découvertes archéologiques. Mais d’autres, plus récents, plongeront dans la honte et l’humiliation ceux qui espéraient ne jamais les faire sortir de leur cachette. Cela concerne les tricheries, crimes, corruptions, dopages et autres mensonges parfois astucieusement dissimulés.
La Bible aborde cette thématique à des multiples reprises et sous des angles très différents. Avant tout, rappelons qu’aux yeux de Dieu rien n’est caché. Il est écrit:
Tout est à nu et découvert aux yeux de Dieu à qui nous devrons rendre compte de notre vie (Hébreux 4.12-13).
Dans l’Ancien Testament, nous lisons le récit de Nathan, un prophète qui dut, pour sauver sa peau face au roi David, faire preuve d’une habileté impressionnante. Il alla trouver ce roi et lui raconta, mine de rien, l’histoire d’un homme riche qui avait injustement soustrait le peu de bien (une brebis) qu’un homme pauvre possédait. Et subitement Nathan posa cette question au roi: Que mériterait comme châtiment, selon vous, ce riche avare ? La réponse du roi se trouve dans 2 Samuel 12. 6-7 :
David entra dans une violente colère contre cet homme. Il dit à Nathan:
– Aussi vrai que l’Eternel est vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort! Il restituera quatre fois la valeur de la brebis pour avoir commis un tel acte et pour avoir agi sans pitié.
Alors Nathan dit à David:
– Cet homme-là, c’est toi!
Précisons que la faute du roi avait été de voler la femme de son général et d’avoir organisé la mort de celui-ci.
Encore aujourd’hui, nous serions bien inspirés de nous rappeler qu’aux yeux de Dieu rien n’est secret. Il s’il décide de confier tel secret à un de ses serviteurs pour qu’il se rende chez la personne fautive pour l’inciter à se repentir, c’est pour lui donner une dernière chance d’avouer ce que la Bible appelle: un péché.
Fraternellement
Charles-André Geiser