Billet 01.18 – Un mouton, c’est hypersophistiqué

Si un animal, parmi tant d’autres, a la réputation d’être bête et stupide, c’est bien le mouton. Je ne peux résister à l’envie de m’élever fermement contre cette lamentable erreur de jugement. En m’intéressant aux moutons depuis de nombreuses années, j’ai acquis la conviction inébranlable qu’un mouton c’est hypersophistiqué.

Comment le prouver ? C’est tout simple : essayez de créer une machine qui avalera de l’herbe sans votre intervention et qui produira de la laine ! Essayez de produire un isolant 100% naturel qui aura un coefficient thermique comparable à la laine d’un mouton.

Essayez de construire une machine que vous pourrez cuire et manger après 10 ans de service.

Essayez de mettre sur le marché une machine qui vous permettra de réaliser des vêtements avec sa carrosserie et qui sera 100% biodégradable.

Essayez de construire des machines ayant un rendement comparable aux moutons et que vous pourrez rassembler et faire déplacer dans la nature en les appelant simplement par un cri.

Bien sûr, un mouton n’a pas que des points positifs à son actif. Il est particulièrement vulnérable et incapable de se défendre face à un loup, un ours ou un animal féroce. Et c’est justement pour cela qu’un mouton a besoin d’être protégé par un berger. Mais pas n’importe quel berger. Il faut un berger prêt à donner sa vie pour sauver celle de ses moutons. Vous me voyez venir ? Jésus a dit qu’il était le Bon Berger prêt à donner sa vie pour ses moutons. Et en m’approchant de lui, je n’ai pas honte de me considérer comme un de ses moutons. Je sais qu’il va me protéger. En plus, Jésus a prouvé par sa mort sur la Croix qu’il a donné sa vie pour me sauver de la perdition et du pouvoir de Satan.

Un mouton de Jésus, c’est hypersophistiqué, ne l’oublions pas. Et soulignons que Jésus a dit :

Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi (Evangile de Jean, chapitre 6, verset 37)

Alors qu’attendez-vous pour rejoindre aujourd’hui le troupeau d’un berger appelé Jésus ?

Bonne semaine!

Charles-André Geiser