Billet 10.19 – Etre content, tout simplement

Celui que je voudrais un peu vous faire connaître était, selon moi, un des plus grands aventuriers, voyageurs et ambassadeurs du 1er siècle. Il n’avait pas la langue dans sa poche et quand il écrivait à ses amis, c’était d’une sagesse et d’une franchise exceptionnelles. Il avait appris à s’exprimer sans honte devant des chefs d’Etats et face à des extrémistes de tout poil.

Tout cela fit qu’il devait à peu près avoir autant d’amis que d’ennemis dispersés dans plusieurs pays. 

Sa vie fut maintes fois mise en péril. Et même une fois après avoir été tabassé, ses proches le crurent mort. Et bien sûr, il passa injustement de nombreux jours en prison. Et cela ne l’empêcha pas de…. chanter en pleine nuit !

Un certain jour, épuisé et cassé par tous les problèmes qu’il rencontra, il ne cacha pas, dans une lettre, qu’il souhaitait quitter dans les meilleurs délais ce bas monde pour s’en aller là où tout serait parfait et en paix. Mais après réflexion il se ressaisit et en arriva à la conclusion que son Patron avait sans doute décidé que sa mission terrestre n’était pas terminée. Il accepta et poursuivit sans rechigner.

Une des caractéristiques de cet homme est qu’il ne cessa jamais d’être ouvert aux réalités terrestres et… célestes pour apprendre et encore apprendre.

Voici ce qu’il écrivit à ce sujet:

«J’ai en effet appris à me contenter toujours de ce que j’ai. Je sais vivre dans la pauvreté aussi bien que dans l’abondance. J’ai appris à être satisfait partout et en toutes circonstances, que j’aie de quoi me nourrir ou que j’aie faim, que je sois dans l’abondance ou dans le besoin. Je peux faire face à toutes les difficultés grâce au Christ qui m’en donne la force».

Signé: Apôtre Paul (ex-Saul de Tarse) lettre aux  Philippiens 4.11-13).

Et pourquoi je viens d’écrire cette méditation ? Tout simplement pour affirmer que chacun et chacune de nous  peut trouver aussi en Jésus-Christ la force d’affronter 1000 difficultés. Le contentement, ça s’apprend. C’est tellement plus agréable que de développer un caractère chronique de ronchonneur !

Fraternellement

Charles-André Geiser