A l’heure où j’écris ce billet, des milliers de mes collègues pasteurs disséminés dans le monde exercent leur ministère dans de grandes souffrances.

A chaque instant, ils risquent de perdre leur liberté de mouvement et de vie brutalement en raison de leurs convictions.

Il paraît que certaines pierres, qui n’ont pas un aspect extraordinaire, ont toutefois une valeur inestimable.

Il est fortement conseillé, en certains endroits du monde, de ne pas ramasser une pierre et de la ramener dans son salon ou son jardin. Ce serait un vol pur et simple, sanctionné éventuellement par une peine de prison ou une forte amende. Nous voilà avertis !

Ces prochains mois, je me rendrai à plusieurs reprises dans le pays qui fut le berceau des Jeux Olympiques. Et là, les pierres doivent rester sur place selon les informations en ma possession. Mais, poussons cela à l’extrême, avec un peu d’humour. Et si une minuscule pierre se coince dans le profil d’une semelle de mes chaussures de sport et… que ce détail m’échappe jusqu’au passage de la douane ? Promis, je vais attentivement examiner les semelles de mes chaussures pour éviter de me retrouver à l’ombre ou dans la salle d’un tribunal !

Témoigner ouvertement de sa foi en Jésus-Christ fait partie du comportement normal d’un chrétien.

Jésus-Christ a balayé par une déclaration radicale les arguments de ceux qui refusent d’affirmer leurs convictions chrétiennes. 

En quelques mots il a mis les choses au point:

« C’est pourquoi, quiconque se déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai moi aussi pour lui devant mon Père qui est dans les cieux; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ». (Matthieu 10.32-33)

Il y a bien longtemps de cela, le prophète Zacharie nous a légué un conseil qui n’a rien perdu de son actualité:

« Voici ce que vous devez faire: que chacun dise la vérité à son prochain ».
(Zacharie 8.16)

Combien de temps perdu à vouloir convaincre dans une multitude de situations que le plus simple est de dire la vérité !

Le psychanalyste américain Karl Menninger disait : « Il faut abolir la notion du péché ». Aujourd’hui, le même psychanalyste, qui a fait beaucoup d’expériences depuis, affirme : « S’il n’y a pas de péché, il n’y a certes pas de culpabilité, mais il n ‘ y a pas de responsabilité non plus et surtout, pas de pardon possible ».

Dimanche dernier, dans le cadre d’un culte en commun de six églises, j’avais 7 minutes pour commenter un extrait de cette fracassante déclaration de Jésus-Christ:

Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6).

Je me suis lancé dans ce périlleux exercice en me concentrant sur la première affirmation de Jésus: « Je suis le chemin « . Devant moi se trouvaient plus de 300 personnes. Je ne pus résister à l’envie de proposer un petit test pour observer l’application vécue de cette déclaration de Jésus-Christ.

C’est un privilège  de constater que notre mémoire remet à la surface de nos pensées des textes bibliques appris il y a longtemps.
Mais attention tout de même de ne pas les isoler de leur contexte.
Il est écrit dans le livre du prophète Ésaïe, au chapitre 30e:

« Voici ce que déclare le Seigneur Dieu, l’unique vrai Dieu, le Dieu d’Israël: Vous ne serez sauvés qu’en revenant à moi et en restant paisibles. C’est dans le calme et la confiance que sera votre force ».

Vous admettrez avec moi que dans ce texte, la promesse d’être sauvé est liée aux trois conditions suivantes:
1. Revenir à l’Eternel
2. Rester calme
3. Demeurer confiant

Le romancier russe Andreï Bitov, ayant grandi sous un régime communiste athée, a raconté l’expérience qui a changé sa vie : « Au cours de ma 27e année, j’étais dans le métro de Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg). J’étais accablé par un désespoir si intense que j’ai cru que ma vie allait s’arrêter. Mon avenir m’apparaissait comme bouché et rien n’avait de sens. Soudain, venue d’on ne sait où, une phrase a résonné dans ma tête : « Sans Dieu, la vie n’a aucun sens ». Avec stupéfaction, je me suis répété ces mots, qui ont défilé dans ma tête comme une bande magnétique. Je suis sorti du métro et, à partir de ce moment, j’ai commencé à marcher dans la lumière de Dieu ».

C’est un privilège  de constater que notre mémoire remet à la surface de nos pensées des textes bibliques appris il y a longtemps.

Mais attention tout de même de ne pas les isoler de leur contexte.

Il est écrit dans le livre du prophète Ésaïe, au chapitre 30e:

Une certaine nuit, il y a longtemps de cela, en Palestine, un homme vint trouver Jésus. Cet homme était instruit. Depuis sa jeunesse il avait consacré beaucoup de temps à apprendre plein de choses.

Sa renommée était intacte. Il jouissait de la confiance de bon nombre de personnes. Membre influent  du sanhédrin (l’Assemblée Nationale), il avait un niveau moral, religieux et éthique supérieur à la moyenne. Et, c’est un bon point pour lui, il désirait encore et toujours agrandir son savoir en s’approchant de personnes compétentes et expérimentées.