Un Evangile pour nous conduire à Jésus-Christ

Chacun des quatre Evangiles oriente sous un angle différent notre regard sur la personne de Jésus-Christ.

Fixons dans ce message notre attention sur l’Evangile de Jean.

L’auteur : Jean. Il a écrit cet Evangile lorsqu’il était à Ephèse, en l’an 80-90 environ.

Jean a aussi écrit les 3 lettres de Jean + l’Apocalypse alors qu’il était prisonnier à Patmos.

Jamais le nom de l’auteur n’apparaît dans cet Evangile. Il se décrit comme le disciple que Jésus aimait.

Ce 4e Evangile est souvent décrit comme un Evangile spirituel.

Il met plus que les 3 autres l’accent sur le Saint-Esprit, la relation personnelle du croyant avec Jésus-Christ.

L’objectif est double : L’Evangélisation et la défense de la foi.

Cet Evangile rapporte des événements et beaucoup d’enseignements que les autres Evangiles n’abordent pas: l’entretien de nuit avec Nicodème, au chapitre 3, par exemple.

Pour comprendre l’objectif de l’auteur, il faut lire au chapitre 20 les v 30 et 31:

Jésus a fait encore, devant ses disciples, beaucoup d’autres signes miraculeux qui ne sont pas racontés dans ce livre. Mais ce qui s’y trouve a été écrit pour que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu. Et si vous croyez en lui, vous aurez la vie par lui.

Portons maintenant notre attention sur les dix-huit premiers versets de cet Evangile. Cette introduction est déjà un résumé très complet du plan de Dieu pour nous:

 

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.

Il était au commencement en Dieu.

Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe.

En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,

Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.

Il y eut un homme, envoyé de Dieu; son nom était Jean.

Celui-ci vint en témoignage, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui:

non que celui-ci fût la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière.

La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde.

Il ( le Verbe) était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l’a pas connu.

Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.

Mais quant à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom,

Qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu sont nés.

Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, (et nous avons vu sa gloire, gloire comme celle qu’un fils unique tient de son Père) tout plein de grâce et de vérité.

Jean lui rend témoignage, et s’écrie en ces termes:

« Voici celui dont je disais: Celui qui vient après moi, est passé devant moi, parce qu’il était avant moi. »

et c’est de sa plénitude, que nous avons tous reçu, et grâce sur grâce;

parce que la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.

Dieu, personne ne le vit jamais: le Fils unique, qui est dans le sein du Père c’est lui qui l’a fait connaître.

 

Il n’y a pas un mot de généalogie, pas un mot sur la naissance de Jésus.

 

Dans un Institut Biblique ou une faculté de théologie, les 4 premiers versets demandent plus de 10 heures d’enseignement pour approfondir le sens des mots. Ici nous mettrons l’accent sur quelques mots uniquement sans en expliquer toutes les interprétations possibles.

* Au commencement. Les mêmes mots se trouvent au début de la Genèse. Dans Jean, on trouve les mots : La Parole. Retenons ce matin que cette Parole qui est dès le commencement est une personne. C’est une Parole vivante. Le verset 14 l’affirme. Et sans erreur d’interprétation possible, nous affirmons que cette Parole vivante c’est Jésus-Christ.

* Les mots clefs de l’Evangile de Jean sont : croire (100 fois dans cet Evangile), miracles, et VIE.

Ils se trouvent dans les versets 30 et 31 du chap. 20.

* On peut affirmer que pour vraiment entrer dans cet Evangile, il faut avoir l’humilité de croire qu’il a été écrit pour nous ouvrir la porte de la Vie Eternelle.

* Et à l’heure des doutes inévitables qui peuvent nous assaillir, il faut savoir que cet Evangile s’organise autour de 7 signes miraculeux avant la résurrection + 1 après la résurrection

1.L’eau transformée en vin (Jean 2.1-11)

2.La guérison du fils de l’officier du roi ( Jean 4.46-54)

3. La guérison du paralytique (Jean 5.1-18)

4. La multiplication des pains (Jean 6.1-15)

5. La marche sur l’eau (Jean 6.16-21)

6. La guérison de l’aveugle (Jean 9.1-41)

7. La résurrection de Lazare (Jean 11.1-57)

+ 1 La pêche miraculeuse Jean 21.6-11)

 

Mais revenons au but principal : Cet Evangile est écrit pour nous amener à une véritable conversion. En accordant notre confiance, notre foi dans la vie et l’œuvre de Jésus-Christ, l’Esprit de Dieu réalise en nous une transformation surnaturelle : Nous recevons le pouvoir, le droit, le titre : d’enfant de Dieu.

Ce pouvoir nous est offert pour l’exercer. Nous ne sommes plus à la merci de n’importe qui ou n’importe quoi. Ce pouvoir nous permet de vaincre des tentations, des épreuves, des résistances, des esprits mauvais et bien plus encore.

Le but d’un enfant de Dieu n’est pas de se mettre en évidence en faisant des miracles. Mais rien ne dit qu’il faut se cacher, dissimuler ce pouvoir et ne pas l’exercer.

Témoigner, prier, s’engager, investir du temps, de l’argent, nos talents, notre expérience pour faire connaître autour de nous la bonne nouvelle de Jésus-Christ font partie de la vie normale d’un chrétien. A chaque période de notre vie, il s’agit de s’adapter.

Un proverbe dit : Si tu es prêt à mourir, tu es aussi prêt à vivre.

En croyant ce qui est écrit dans l’Evangile de Jean, nous pouvons avoir la certitude d’être enfant de Dieu dès maintenant et jusque dans l’Eternité. Et cela nous permet de vivre avec confiance en témoignant, en vivant notre foi avec les dons que Dieu nous accorde par l’Esprit Saint.

Les 3 grandes vérités de cet Evangile sont :

a Jésus est la Parole de Dieu, le Messie et le Fils de Dieu

b Il apporte le don du salut à l’humanité

c Celui qui accepte cette offre de salut et celui qui la rejette connaîtront un sort différent.

Il nous appartient de faire le bon choix. Et cela est possible aujourd’hui.

 

 

Charles-André Geiser

31.07.11