Panne de chauffage ! : c’est le genre de constat que vous détestez entendre au lever du premier jour de la saison froide (sauf si vous êtes réparateur de chauffage bien sûr !). Et c’est exactement cela que mon épouse m’ annonce ce matin alors que je suis encore caché sous ma couette.

Elle avait quelques minutes auparavant appuyé sur l’interrupteur de mise en marche de la chaudière à mazout. L’installation avait démarré et moins de 5 minutes plus tard tout s’est stupidement arrêté. Dehors, tout est givré et si la chaudière ne redémarre pas, nous risquons aussi à l’intérieur de notre maison d’être bientôt frigorifiés !

Toute notre vie, nous effectuons des choix. Chacun de nous, consciemment ou non, prend plus de 2.500 décisions par jour. Nos choix déterminent la qualité de notre existence. Des conséquences heureuses ou malheureuses en découlent pour nous-mêmes, mais aussi bien souvent pour les autres. 

Aimer suppose accorder la liberté de choisir. Dès le commencement, Dieu voulu donner cette liberté de choix, et jusqu’à la fin de notre vie, il nous offre le meilleur. 

C’est fou de constater que nombreux sont ceux qui parmi nous cherchent vainement à concilier ce qui est pratiquement excessivement difficile voir impossible.

La pratique simultanée de certains sports en est un exemple parmi d’autres. Connaissez-vous un haltérophile médaillé olympique qui soit aussi un médaillé olympique en patinage artistique ? Je vous concède que c’est un exemple extrême.

En politique, il n’est pas possible avec la même énergie de s’engager pour défendre les valeurs et les objectifs d’un parti se situant à l’extrême gauche et d’un autre à l’extrême droite.

C’est tout simplement logique d’affirmer cela.

Dans un grand centre commercial de la région où mon épouse et moi effectuions quelques achats l’autre jour, une annonce diffusée par les hauts parleurs nous intrigua : Attention, attention, une maman recherche son petit garçon de 2 ans. Il a un pull rouge et il s’appelle Nathan. Merci de le reconduire près d’une caisse !

Jetant un regard autour de nous, point de petit garçon en pull rouge visible. Moins d’une minute plus tard, la même annonce mais dans une autre langue que nous comprenons. Presque au même instant, à quelques mètres de nous, une jeune femme poussant d’une main son caddie et de l’autre tenant un petit garçon d’environ 4 ans, semble totalement paniquée. Elle jette autour d’elle un regard dans lequel on discerne sa détresse en criant : Nathan, Nathan !