Billet 09.21 – Mourir et après

Ouvrir une Bible, c’est prendre le risque de s’exposer à des déclarations radicales pas forcément faciles à accepter.

Mais n’est-il pas préférable de découvrir des textes qui nous secouent plutôt que de se concentrer uniquement sur de belles paroles  caressantes, glanées ici et là ?

Voici une affirmation  qui peut paraître effrayante si elle n’est pas suivie d’une autre affirmation également extraite du même livre:

Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. (Hébreux 9.27).

Qui dit jugement ajoute logiquement d’autres mots tels que : juge, avocat, coupable,  grâce, châtiment, condamné, libéré et innocent.

Chacun de ces mots pourrait faire un excellent sujet pour une méditation ou un billet religieux.

Arrêtons-nous aujourd’hui uniquement sur le mot : Juge. Un juge ne peut véritablement et droitement exercer sa fonction que s’il est en possession de toutes les informations indispensables avant de se prononcer.

Et sur ce point-là, nous sommes une fois de plus placés face à un texte qui ne laisse aucune place au doute:

Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. (Hébreux 4.13).

Etes-vous impatients de lire une déclaration biblique qui apportera un éclairage moins angoissant sur le même thème ? Alors je vous conseille la lecture du chapitre 3e de l’Evangile de Jean.

Mais attention tout de même. Il vous révélera l’unique possibilité d’échapper à une condamnation. Vouloir être en paix avec le Juge suprême exige d’accepter ses conditions et pas les nôtres.

Fraternellement

Charles-André Geiser