Ouvrir une Bible, c’est prendre le risque de s’exposer à des déclarations radicales pas forcément faciles à accepter.
Mais n’est-il pas préférable de découvrir des textes qui nous secouent plutôt que de se concentrer uniquement sur de belles paroles caressantes, glanées ici et là ?
Voici une affirmation qui peut paraître effrayante si elle n’est pas suivie d’une autre affirmation également extraite du même livre:
Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. (Hébreux 9.27).
Qui dit jugement ajoute logiquement d’autres mots tels que : juge, avocat, coupable, grâce, châtiment, condamné, libéré et innocent.
Chacun de ces mots pourrait faire un excellent sujet pour une méditation ou un billet religieux.
Arrêtons-nous aujourd’hui uniquement sur le mot : Juge. Un juge ne peut véritablement et droitement exercer sa fonction que s’il est en possession de toutes les informations indispensables avant de se prononcer.
Et sur ce point-là, nous sommes une fois de plus placés face à un texte qui ne laisse aucune place au doute:
Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. (Hébreux 4.13).
Etes-vous impatients de lire une déclaration biblique qui apportera un éclairage moins angoissant sur le même thème ? Alors je vous conseille la lecture du chapitre 3e de l’Evangile de Jean.
Mais attention tout de même. Il vous révélera l’unique possibilité d’échapper à une condamnation. Vouloir être en paix avec le Juge suprême exige d’accepter ses conditions et pas les nôtres.
Fraternellement
Charles-André Geiser