Dans la plupart des cas, celui qui prête de l’argent ou d’autres choses espèrent en retour en retirer un bénéfice.
Un proverbe tiré de la Bible aborde ce sujet sous un angle assez inhabituel.
Il dit ceci:
Celui qui a pitié du pauvre prête à l’Eternel, qui lui rendra selon son oeuvre. (Proverbes 19.17)
De nombreux passages de la Bible encouragent ses lecteurs a être généreux. Dans le Nouveau Testament, autre autre, il est écrit ceci:
Supposez qu’un frère ou une soeur n’aient pas de quoi se vêtir ni de quoi manger chaque jour. A quoi cela sert-il que vous leur disiez : « Au revoir, portez-vous bien ; habillez-vous chaudement et mangez à votre faim ! », si vous ne leur donnez pas ce qui est nécessaire pour vivre ? (Jacques 2.15-16)
Revenons au premier passage cité. Avoir pitié des pauvres et les aider à vivre un peu mieux, c’est prêter à l’Eternel. Cela veut dire qu’il ne faut pas attendre que le retour sur investissement se fasse par les personnes secourues.
Par contre, ce proverbe contient une promesse : L’Eternel lui rendra selon sa bonne action.
L’autre jour, lors d’une visite pastorale, une femme nous a relaté l’expérience suivante (résumé): j’étais très pauvre et je n’avais plus que 20 francs pour nourrir pendant la dernière semaine du mois ma petite fille et moi-même. En me rendant à l’église pour le culte, j’avais le projet de donner 10.-frs pour l’offrande et de conserver 10 francs pour nos besoins personnels. Trop tardivement, j’ai constaté que je n’avais qu’un billet de 20 francs. Après quelques secondes d’hésitation, j’ai glissé les 20 francs dans la corbeille, demandant à Dieu de trouver une solution pour nourrir surtout mon enfant.
Sur le point de quitter l’église, un homme inconnu s’approcha de moi et me dit : « J’ai la conviction que je dois vous donner cette enveloppe ! »
J’hésitai et pris l’enveloppe. Rentrée chez moi, j’ouvris l’enveloppe. Elle contenait un billet de 200 francs. Je n’ai jamais revu cet homme. Etait-il un ange ?
Fraternellement
Charles-André Geiser