Billet 09.21 – Choisir son camp

Il n’est pas toujours facile de dire oui ou non. Il est parfois difficile de savoir dans quel camp l’on se place.

Lors d’une élection ou d’un vote, nous devons sauf exception répondre par Oui ou Non. Il n’y a pas une cas où l’on peut écrire : J’ai de la peine à me décider, donnez-moi encore un peu de temps!

Lorsqu’on doit élire tel candidat, on lui accorde ou non notre suffrage. On ne peut pas l’accepter à 50%. C’est tout ou rien. C’est lui ou un autre.

En sport d’équipe, on ne peut pas en même temps faire partie des deux équipes présentes sur le terrain ou sur la glace. C’est inconcevable ou hypocrite.

Choisir de suivre Jésus-Christ implique de ne pas ou plus suivre n’importe qui ou n’importe quoi.

Jésus-Christ n’a pas caché l’importance capitale du choix: Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. (Luc 9.2)

Et aussi: Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. (Matthieu 6.24)

Et l’apôtre Paul déclare à Timothée: Quiconque déclare appartenir au Seigneur doit se détourner du mal. ( 2 Timothée 2.19)

Personne n’est contraint de suivre ou d’appartenir au Seigneur. Le choix nous appartient. Pour des millions de personnes disséminées sur la terre, choisir le camp de Jésus-Christ entraîne un cortège de souffrances et de privations. Savons-nous dire merci à Dieu pour les libertés que nous connaissons dans notre pays ?

Fraternellement

Charles-André Geiser