Partage 121 : Les vacances. Un temps pour découvrir…

La période des congés, le temps des vacances estivales, ou automnales, hivernales, printanières, peut être le moment où nous allons à la découverte de ce que nous n’avons pas encore vu jusqu’alors, ou que nous voudrions mieux connaître, mieux apprécier. 

Nous étions freinés par la distance et par le temps. Et voilà enfin le temps qui nous est donné pour découvrir ce qui n’était pas à notre portée. Les obligations professionnelles, ou les engagements habituels, sont suspendus pour quelques jours ou semaines, et nous voilà en route vers notre « paradis », vers les lieux « rêvés » et un quotidien différent.

Dans une prière, Jésus évoquait des « choses cachées et révélées » (Matthieu 11-25). Choses cachées à ceux qui croient tout savoir, et dont l’orgueil parait sans mesure. Mais choses révélées à ceux qui se mettent à l’écoute, et qui reçoivent, en étant semblable à des enfants qui ne sont pas encore en mesure de se diriger par eux-mêmes et qui ont besoin de leurs parents.

Oui nous avons à apprendre, à découvrir, à connaître, ce qui vient du ciel, de Dieu, dans la personne de Jésus-Christ. Il disait : « Venez à moi vous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai » (Matthieu 11-28).

Ce soulagement, c’est celui de notre conscience ; celui de notre âme. Ce soulagement ressemble à ce qui se passe lorsque nous nous remettons d’un échec, ou encore lorsque nous pouvons enfin nous arrêter d’une fuite qui paraissait ne jamais pouvoir s’arrêter.

Quelqu’un disait : « A la base de toute sagesse véritable, de toute intelligence des réalités du monde invisible, il y a un acte de foi ».  Cet acte de foi ne peut se vivre du haut de notre orgueil. Blaise Pascal parlait du « cœur incliné ». 

Puissent ces jours de congés être aussi le temps donné à notre « cœur », pour qu’il s’incline, pour nous approcher, nous rapprocher, de celui qui nous a laissé cette invitation : « Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai » (Matthieu 11-28).

Pendant que nous préparons nos vacances, pourquoi ne pas inclure dans le champ de nos préparatifs un espace, un moment, un moyen, qui favorisera la découverte des choses révélées nécessaires au repos, à l’apaisement, à la naissance d’une espérance nouvelle pour notre vie.

Pourquoi ne pas mettre dans nos bagages un nouveau testament ou une bible,  et par exemple lire ou relire l’évangile écrit par Matthieu ?

Bonnes vacances, 

 Prédication de François Quoniam, pasteur de l’Eglise Evangélique Libre